Venise 2023 : Emma Stone, Lily James et les films du vendredi 1er septembre

Venise 2023 : Emma Stone, Lily James et les films du vendredi 1er septembre

22 septembre 2023 Non Par Valantine

Troisième journée de compétition à Venise 2023 avec trois films prometteurs : pauvres choses par Yorgos Lanthimos, Finalement, il se lève par Saverio Costanzo bâtard par Nikolaj Arcel. hors course La merveilleuse histoire d’Henry Sugar par Wes Anderson et, lors des Author Days, Sidonia au Japon par Élise Girard.

Mostra de Venise 2023 : 10 des films les plus attendus

pauvres choses par Yorgos Lanthimos

Choisissez toutes les étoiles (internationales) par pauvres choses (en italien ce sera : Pauvres créatures !) du grec Yorgos Lanthimos : Emma Stone (également productrice), Mark Ruffalo, Willem DafoeRamy Youssef, Christopher Abbott, Margaret Qualley, Hanna Schygulla.

Pauvres créatures !

Extrait du roman d’Alasdair Gray, l’évolution visionnaire de Bella Baxter (Stone), une jeune femme ressuscitée par un scientifique brillant mais peu orthodoxe (Dafoe) qui l’abandonne ensuite, attirée par un avocat (Ruffalo) avec qui elle vit des aventures qui traversent les continents. Libérée des préjugés de son époque, la protagoniste se bat pour l’égalité et l’émancipation. « Au fond, c’est une histoire sur la liberté des femmes dans la société », explique la réalisatrice..

Emma Stone et Mark Ruffalo dans « Pauvre créature ! » (Photo Atsushi Nishijima. Avec l’aimable autorisation de Searchlight Pictures).

Finalement, il se lève par Saverio Costanzo

Lily James, Rebecca Antonaci (révélation dix-neuf ans), Joe Keery, Rachel Sennott, Alba Rohrwacher, Willem Dafoe prêtent leurs visages aux protagonistes de Finalement, il se lève Par Saverio Costanzo. Qui, dans les années 50, entremêle les histoires d’une romaine naïve et d’une star américaine choyée (un peu comme Elizabeth Taylor dans Cléopâtreaussi une petite Anita Ekberg dans La vie douce) avec le rapport de police : la mort par noyade – sur la plage de Torvaianica – de Wilma Montesi, une aspirante actrice, avec pour conséquence l’implication de représentants de la Démocratie Chrétienne…

Lily James dans « C’est enfin l’aube ».

bâtard par Nikolaj Arcel

Dans bâtard de Nikolaj Arcel Mads Mikkelsen incarne l’ancien capitaine Ludvig Kahlen, qui rêve en 1755 de féconder les friches danoises et de fonder une colonie au nom du roi, mais le propriétaire terrien qui dicte cruellement la loi dans la région (Simon Bennebjerg de Le château), rendra sa mission impossible… « Quand je suis devenu père, il y avait pour moi une conscience existentielle », se souvient le réalisateur. «Avec l’aide du brillant roman d’Ida Jessen, Anders Thomas Jensen et moi voulions raconter une grande et épique histoire sur la façon dont nos ambitions et nos désirs sont voués à l’échec s’ils sont la seule chose que nous possédons. La vie est un désastre ; douloureux et désagréable, beau et extraordinaire, et bien souvent nous ne pouvons pas le contrôler. Comme le dit le proverbe : « Nous faisons des projets et Dieu rit ».

Mads Mikkelsen dans « Le Bâtard ».

La merveilleuse histoire d’Henry Sugar

Comme toujours, tout est divisé Une liste Ils ont cependant déménagé pour Wes Anderson La merveilleuse histoire d’Henry Sugar – hors compétition – et un moyen métrage (durée seulement 40 minutes) : les plus attrayants sont Ralph Fiennes, Benedict Cumberbatch, Dev Patel, Ben Kingsley. Basé sur une histoire de Roald Dahlest l’histoire d’un homme riche qui, après avoir rencontré un gourou capable de voir sans utiliser ses yeux, décide de maîtriser la technique de la triche au jeu.

Prix ​​Wes-Anderson-Cartier

Wes Anderson recevra le Cartier Gloria Filmmaker Award. La motivation? Alberto Brabera, directeur du Festival du Film, explique : « il est l’un des rares réalisateurs pour lesquels une seule image suffit pour reconnaître immédiatement son style unique et incomparable. Son univers formel fait référence à une esthétique enfantine et visionnaire, dominée par des couleurs pastel, par le soin obsessionnel de plans strictement symétriques et peuplé de personnages de rêveurs inadaptés, incurablement romantiques et souriants. »

Sidonia au Japon par Élise Girard

Isabelle Huppert repart avec Sidonia au Japon par Élise Girard, présenté dans la section Giornate degli Autori. Elle incarne une écrivaine confirmée, veuve, invitée au Pays du Soleil Levant pour la réédition de son premier livre. Le rédacteur local la reçoit et l’accompagne à Kyoto, la ville des sanctuaires et des temples. Comme par magie, peu à peu, elle commence à s’ouvrir, même si le fantôme de son mari ne l’abandonne pas. Au contraire…

Isabelle Huppert et Tsuyoshi Ihara dans « Sidonie au Japon ».

« Le film est né des sensations que j’ai ressenties en découvrant le Japon en 2013″, explique le réalisateur. «Dès que j’ai commencé à écrire, j’ai pensé au visage d’Isabelle et j’ai choisi le prénom « Sidonie » en raison de sa consonance avec le japonais, mais aussi en hommage à Colette, une écrivaine que j’affectionne particulièrement. A travers ce voyage cinématographique j’ai voulu parler du deuil, de la renaissance, de l’amour qui revient de manière inattendue. »

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