Art à Turin : expositions et galeries d’art contemporain

Art à Turin : expositions et galeries d’art contemporain

19 juin 2023 Non Par Valantine
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Être à la plage vous ennuie et vous craignez la circulation et les longues files d’attente lorsque vous revenez en ville après les week-ends d’été. L’alternative? Un week-end d’art à Turin, pour une promenade passionnante (et pas encombrée) dans les musées, les lieux « où les gens peuvent obtenir la ‘soul food’ nécessaire à une vie riche et épanouie » dit l’archistar Tadao Ando. Deux expositions à fort impact, strictement réservées aux femmes, confirment Turin comme la capitale de l’art contemporain.

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Art à Turin : l’agitation court sur la toile

La ville prend des décisions inattendues et présente deux artistes féminines qui aiment le langage de la provocation et de l’inquiétude : Lee Lozano (Frapper, à la galerie d’art Agnelli) et Ambera Wellmann (antipoèmeà la Fondation Sandretto Re Rebaudengo). L’art contemporain fascine, surprend, parfois rebute. Il amuse souvent avec son ironie mordante. Révéler des points de vue inattendus sur le présent. Elle nous fait réfléchir sur les contradictions du monde. Lee Lozano, dans la série Outilstransmute ainsi vis et outils de travail en organes sexuels masculins, tandis qu’Ambera Wellmann nous transporte dans des cauchemars colorés, peuplés de monstres et de corps déchirés.

Turin est aujourd’hui la ville italienne qui offre aux touristes et à ses citoyens le plus grand nombre d’opportunités d’expériences intenses dans l’art contemporain : une immersion complète et passionnante dans un flux d’énergie artistique qui ne cesse d’évoluer. Et devenez riche en travaux :dSo Pistarama de Dominique Gonzales-Foerster, une grande fresque spécifique au site. La scène muséale de la ville est vivante et stimulante, et du centre historique à la périphérie, elle présente des artistes de la scène internationale, dont les œuvres sont exposées dans de prestigieuses collections permanentes et dans un tourbillon d’expositions. Un week-end ne suffit pas pour profiter d’une offre aussi large. Voici quelques suggestions pour créer un itinéraire ad hoc à tout moment de l’année.

Art et goût sur le toit du Lingotto

La Pista500, l’ancienne piste d’essai qui abrite Lo Scrigno avec la galerie d’art Agnelli et des installations d’art en plein air sur le jardin sur le toit du Lingotto à Turin.

Suspendu au plafond du Lingotto est le cercueilcréé en 2002 par l’architecte Renzo Piano pour exposer les 25 œuvres précieuses de Giovanni Agnelli et Marella Caracciolo de la galerie d’art Agnelli. Deux de tous : résumé de la vitesse (1913) de Giacomo Balla et nu allongé par Amadeo Modigliani, datée de 1917, l’année de la première exposition personnelle « scandaleuse » de Modigliani à Paris.

Sans titre (1964) de Lee Lozano, à la Pinacothèque Agnelli. © Le domaine Lee Lozano. Avec l’aimable autorisation de Hauser & Wirth.

Les recherches artistiques de Lee Lozano ont également été jugées carrément scandaleuses. Frapper (jusqu’au 23 juillet) est la première monographie qui lui est consacrée en Italie (conçue et réalisée par la Pinacothèque Agnelli) : sept salles pour explorer les différentes époques de la peintre agitée, figure incontournable de la scène new-yorkaise des années soixante et du début de les années soixante-dix Du début à la série. Outils (grandes peintures à l’huile sur toile avec des versions agrandies de marteaux, pinces, vis et divers types d’outils), des œuvres qui dénoncent une société machiste, à la pensée phallocratique et conservatrice. Être vu.

PISTARAMA de Dominique Gonzales-Foerster, une murale de 150 mètres de long sur la courbe parabolique nord de la piste 500. Ph. Sebastiano Pellion di Persano.

Au Track 500, où les voitures Fiat passaient à toute allure pour les essais, vous pourrez vous promener parmi les plantes du jardin sur le toit. mon Les gardiens (2022) de Nina Beier : cinq lions de marbre monumentaux couchés sur le flanc. En faisant le tour de la piste, en admirant la vue sur la ville et les montagnes, on croise, les unes après les autres, également les installations de Valie Export, Syilvie Fleury, Liam Gillick, Marco Giordano, Nan Goldin, Shilpa Gupta, Louise Lawler, Mark Leckey, Cally Spooner et SUPERFLEX. Récemment inauguré dans la courbe parabolique nord, INDICE de Dominique Gonzales-Foerster, de magnifiques fresques murales de 150 mètres de long, une « vision panoramique » peuplée de personnalités turinoises. Un grand espace est consacré à INDICE aux luttes féministes, et aux artistes et écrivains liés à la ville. Une œuvre à admirer du côté de la piste ou à embrasser pleinement assis aux tables du FIATcaffè500.

Pinacothèque Agnelli (Lingotto, via Nizza 230, entrée 10 euros). La piste 500 (entrée 2 euros). Du mardi au dimanche de 11h à 21h Fermé le lundi. pinacothèque-agnelli.it

Au château des merveilles

La Manica Lunga, un espace d’exposition dédié aux expositions temporaires au Castello di Rivoli, Musée d’Art Contemporain.

Imaginez un château enchanté habité par une fée collectionneuse qui a agrémenté chaque pièce d’époque d’une installation. Au Castello di Rivoli, près de Turin, l’art contemporain se transforme en conte de fées. En déambulant de pièce en pièce, on est captivé par la magie du lieu.. Le bâtiment a une histoire millénaire : les premières nouvelles du château remontent au Xe siècle, c’est une résidence savoyarde, construite au XVIIIe siècle par Filippo Juvara mais laissée inachevée. Là où était la grande coupure laissée par la démolition interrompue par les travaux de Juvarrian, aujourd’hui Manica Lunga présente les grandes fenêtres placées par l’architecte Andrea Bruno. Une restauration qui, en associant des matériaux modernes (béton apparent et cortex) à des briques d’époque, a souligné la relation entre le présent et le passé.

Un visiteur devant « Cheval en taxidermie, harnais de cuir, corde » de Maurizio Cattelan (1977), au Castello di Rivoli. Photo d’Anna Maria d’Urso.

Au Musée d’Art Contemporain, inauguré en 1984, l’un des plus importants du Piémont, les heures s’écoulent à mesure que l’on déambule dans les salles majestueuses du premier et du deuxième étage, à la découverte d’œuvres et d’installations. spécifique au site qui font partie de la collection permanentevenir Vénus en haillons (1967) de Michelangelo Pistoletti et Cheval de taxidermie, harnais en cuir, corde (1977) de Maurizio Cattelan.

“Navigation star for utopia” (Navigation star for utopia), 2022 d’Olafur Eliasson, au Castello di Rivoli. Photo / Photo : Jens Ziehe.

Ne manquez pas les deux magnifiques expositions en cours : Olafur Eliasson. horizons tremblants (jusqu’au 2 juillet) qui présente « une nouvelle magie » de lumières et de reflets irisés : plongés dans le noir, six nouvelles œuvres immersives peuvent être admirées.

« Gostomel. From the Artist’s Visual Diary » (2023) de Nikita Kadan, photo exposée à l’exposition « Artists at War » au Castello di Rivoli.

Douloureux et nécessaire à visiter artistes en guerre (jusqu’au 19 novembre 2023), une grande exposition traitant du drame de la guerre, des photographies de Turin bombardée pendant la Seconde Guerre mondiale aux œuvres de l’artiste ukrainienne Nikita Kadan. Un parcours de plus de 140 artistes, de Picasso à Burri. Pour ne pas oublier et ne pas tourner la tête de l’autre côté aujourd’hui.

Castello di Rivoli, Musée d’Art Contemporain (Piazza Mafalda di Savoia, Rivoli, Turin. Entrée 10 euros). du mercredi au vendredi de 10h à 17h ; Samedi et dimanche de 11h à 18h castellodirivoli.ou

Un train rempli de…

Le Conseil Social de Snodo, à l’OGR Officine Grandi Riparazioni Ferroviarie. Photo d’Anna Maria d’Urso.

Un lieu unique, extraordinaire. Dans l’immense atelier où les trains ont été réparés, OGR Officine Grandi Riparazioni Ferroviarie, des concerts, des événements et des expositions sont organisés aujourd’hui avec entrée gratuite. Le groupe actuel est comportements parfaits. La vie repensée par l’algorithme (jusqu’au 25 juin), édité par Giorgio Olivero, révèle les secrets de la technologie et nous fait réfléchir « sur le comportement individuel à une époque où nous sommes classés, mesurés et même reprogrammés ». Sur les plateformes 1 et 2 des anciens ateliers se trouvent les œuvres de Universal Everything (Royaume-Uni), Paolo Cirio (Italie), Eva et Franco Mattes (Italie), Brent Watanabe (États-Unis), Geumhyung Jeong (Corée du Sud) et James Bridle (ROYAUME-UNI). Les œuvres permanentes de l’OGR sont spectaculaires : l’installation de sculptures de William Kentridge Cortège de réparateurs (2017)qui reçoit les visiteurs dans le Patio Est, et la grande peinture murale d’Arturo Herrera, Indice (2017)sur le mur à l’entrée d’OGR Cult.

Grands Ateliers de Réparation Ferroviaire OGR (Corso Castelfidardo, 22). Il Musée en plein air de l’OGR Turin est dédié à l’art contemporain et peut être librement visité par tous : du lundi au mercredi 8-24, jeudi et vendredi 8-01, samedi 9-02, dimanche 9-24, ogrtorino.it

L’art à Turin, si 45 000 œuvres vous paraissent peu

Salle d’exposition « Voyage au bout de la statuaire. Sculpture italienne 1940-1980 des collections GAM », Galerie Civique d’Art Moderne et Contemporain de Turin. Photo Perottino.

Arrêtez-vous un instant. Notre époque détient le record absolu des naissances et des éclipses tout aussi soudaines d’avant-garde, de tendances et de mouvements. Pour une bonne revue de l’histoire de l’art, l’adresse appropriée est la GAM, Galería Cívica de Arte Moderno y Contemporáneo, qui regroupe dans sa collection permanente des chefs-d’œuvre des XIXe et XXe siècles : 45 000 œuvres dont peintures, photographies, sculptures, installations, tirages et vidéos d’artistes Un voyage qui va du XIXe siècle au contemporain avec des artistes tels que Pellizza da Volpedo, Medardo Rosso, Chagall, Andy Warhol et bien d’autres. Cœur de l’exposition : le formidable héritage de la peinture italienne des années 50 et du début des années 60. Des œuvres qui, étonnamment, ne tiennent pas toujours en place. Riccardo Passoni, conservateur de Voyage à la fin de la statuaire. Sculpture italienne 1940-1980 des collections GAM (jusqu’au 10 septembre 2023) ont comparé et discuté 50 œuvres créées par 40 artistes, de Lucio Fontana à Giuseppe Penone, de Nanda Vigo à Giuseppe Uncini. Enquête plastique monumentale sur La cloche par Luigi Mainolfi qui clôt l’itinéraire.

Galerie Civique d’Art Moderne et Contemporain (vía Magenta 31. Entrée au musée et exposition 14 euros). Tous les jours de 10h à 18h Fermé le lundi, gamtorino.it

La beauté de l’usine.

je suis belle Musée Ettore Ficoconçu par Alex Cepernich, l’un des plus récents de la ville de Turin, est le résultat de la rénovation d’une ancienne zone industrielle située dans le quartier Barriera de Milan. Dans le programme Franck Garelli. Anthologique (jusqu’au 2 juillet 2023) qui expose une centaine d’œuvres, issues de collections publiques et privées, du sculpteur et peintre piémontais, ami de Lucio Fontana et de Cesare Pavese. L’exposition présente des peintures, des sculptures en fer, en bronze et en tôle, des céramiques et des Plamec (peintures tridimensionnelles en matière plastique). Derniers jours aussi pour visiter l’exposition Meilleur enfant. variantes de la photographie (jusqu’au 2 juillet) qui serpente à travers plus de soixante-dix ans de production artistique. Les plans, présentés sans ordre chronologique, mettent en évidence les variations infinies de la photographie réalisée par Nino Migliori grâce aux éléments de temps, de signe et d’espace. Pour les amateurs d’art contemporain, c’est un incontournable à Turin.

MEF, Musée Ettore Fico (via Francesco Cigna, 114. Entrée 15 euros). Du jeudi au dimanche 14h30-19h30.

Un catalyseur culturel dans la ville

Deux peintures d’Ambera Wellmann, exposées à la Fondation Sandretto Re Rebaudengo à Turin. Photo de Sebastiano Pellion de Persano.

La mission de la Fondation Sandretto Re Rebaudengo : promouvoir les artistes émergents. Créé en 1995, c’est une sorte de laboratoire permanent. rencontres en cours Amber Wellman. antipoème (jusqu’au 15 octobre) : Une série de peintures récentes de l’artiste qui, à travers une esthétique inspirée du surréalisme, explore le thème de la vulnérabilité dans une perspective féministe. Sur ses toiles, des êtres aux contours flous se rencontrent et s’entrechoquent, montrant toute leur fragilité. Le papillon affecte (jusqu’au 15 octobre), d’autre part, se concentre sur les femmes artistes qui, avec des perspectives écologiques différentes, font face aux urgences des temps contemporains. Ses œuvres nous posent la même question : « Quelle est la relation entre les communautés humaines et l’univers végétal ?

Fondation Sandretto Re Rebaudengo (vía Modane 16. Entrée 7 euros). Du vendredi au dimanche de 12h à 19h, le jeudi de 20h à 23h. fsrr.org

Art à Turin : Palerme, une ville en pose

Vucciria, Palerme, 1985, de Letizia Battaglia. Copier les archives Letizia Battaglia. Photographie exposée à l’exposition « Palermo Mon Amour » à la Fondation Merz à Turin.

La Fondation Merz a élu domicile dans une ancienne centrale thermique Officine Lancia, exemple de l’architecture industrielle des années 1930 à Borgo San Paolo. palerme mon amour (jusqu’au 24 septembre) est une coupe -des années 1950 à 1992- d’une ville à l’histoire mouvementée, à travers les regards et les clichés de cinq photographes : Enzo Sellerio, Letizia Battaglia, Franco Zecchin, Fabio Sgroi et Lia Pasqualino. Cinq regards qui ont exploré et raconté avec des sentiments différents une ville aux mille contradictions.

Fondation Merz (via Lione 24. Entrée 6 euros). Du mardi au dimanche de 11h à 19h Fermé le lundi, fundacionemerz.org

Si le street art colore la périphérie

Pour Francesco Camillo Giorgino, alias Millo (Mesagne, 1979), un mur : « une grande toile blanche sur laquelle s’exprimer ». Dans le quartier Barriera de Milan, où se concentrent plusieurs interventions de rénovation, le célèbre artiste de rue Millo, avec le projet Habitat (2014) de « toiles géantes » il peint 13, façades aveugles transformées en oeuvres d’art public. Pour les trouver, téléchargez simplement le plan du site arteinbarriera.com. Ce n’est pas tout : la carte To Shape – Turin Urban Art District rassemble toutes les galeries à ciel ouvert de la ville, dont Parco Dora et Mau.

Ce musée poétique à ciel ouvert

Quelques arrêts de bus du centre historique de Turin suffisent pour profiter une expérience unique: se promener parmi les maisons basses et silencieuses, le long des rues pavées étroites, admirer les plus de 180 œuvres peintes sur les murs de Borgo Campidoglio (guidatorino.com/borgo-campidoglio-torino). Dans l’ancien quartier ouvrier de la fin du 19e siècle, on peut se promener la tête en bas à la recherche de peintures murales colorées et poétiques. MAU, Musée d’Art Urbain (museumarturbana.it) est né en 1995 grâce à la collaboration avec les habitants du quartier et l’implication de plus de 70 artistes locaux et étrangers. Antonio Carena a laissé ses nuages ​​via Locana; les artistes de rue Mrfijodor et Spider ont peint les murs de la Dogana Craft Brewery via Rocciamelone 12, et ainsi de suite… Pour une pause, bancs design de Vito Navolio vous attendent dans les jardins publics de la Piazza Moncenisio.

MAU, Musée d’Art Urbain (dans les rues de Borgo Campidoglio), museumarturbana.it

les enfants nous regardent

Déplacé∙e∙s, Picnic, Ajara, Mauritanie (2022) de JR, à la Gallerie d’Italia à Turin.

Décalage∙e∙s (jusqu’au 16 juillet) est la première exposition personnelle italienne de JR, un artiste français célèbre dans le monde entier pour ses projets qui mêlent photographie, art public et engagement social. Interventions d’art public réalisées avec des personnes capables d’activer des communautés entières, des favelas brésiliennes à une prison à sécurité maximale en Californie. Les problèmes des migrants et des réfugiés, de plus en plus d’actualité, font depuis longtemps partie des recherches de JR. avec le projet Décalage∙e∙sCommencée en 2022 et présentée pour la première fois dans cette exposition, l’artiste a parcouru des zones de crise, de l’Ukraine déchirée par la guerre aux interminables camps de réfugiés de Mugombwa au Rwanda et de Mbera en Mauritanie, de Cùcuta en Colombie et de Lesbos en Grèce, pour réfléchir sur les conditions difficiles dans lesquelles se trouvent aujourd’hui des milliers de personnes à cause des conflits, des guerres, de la famine, du changement climatique.

Il ouvre le 29 juin. Mimmo Jodice. Éternel, édité par Roberto Koch. Un projet qui rend hommage à un maître de la photographie et implique également un autre artiste, Mario Martone, réalisateur qui a réalisé et réalisé un documentaire sur la vie de Mimmo Jodice, son ami et concitoyen, visible pour la première fois dans l’exposition. « Quand on prend une photo, il faut savoir arrêter le temps, sans qu’il s’en aperçoive. Sinon, il se vengera. Et cela détruit ce que vous faites », déclare Mimmo Jodice. Le centre de ses recherches photographiques, à partir des années 1980, est le paysage, entendu comme un paysage de nature, de civilisation, de mémoire et de rêve, explique le musée.

Galeries d’Italie (Piazza San Carlo, 156. Entrée 10 euros). Mardi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche de 9h30 à 19h30, mercredi de 9h30 à 22h30 Fermé le lundi, galerieditalia.com

Extraits de la Grande Dépression

Toujours un grand nom de la photographie du XXe siècle, après l’exposition consacrée à Eve Arnold, À partir du 19 juillet, une femme sera à nouveau la protagoniste de l’espace Cámara : l’Américaine Dorothea Lange (1895-1965), auteur de l’une des icônes les plus célèbres du siècle, l’émouvante mère migrante prise en 1936. Le sujet de la photo est Florence Leona Christie Thompson, une mère de sept enfants âgée de 32 ans, photographiée près d’un champ de pois en Californie. Dorothée Lange. Histoires de vie et de travail.Composée de quelque 200 œuvres, elle présente la carrière du photographe, avec une référence particulière aux années 1930 et 1940, période d’activité maximale. Les clichés réalisés pour le projet FSA – Farm Security Administration dans la seconde moitié des années 1930, pour documenter et communiquer aux États-Unis la situation dramatique que traversaient les États du sud du pays en pleine sécheresse, racontent l’histoire de la tragédie et la dignité d’un peuple pendant la Grande Dépression. Des clichés qui ont inspiré le roman le plus célèbre de J. Steinbeck, Fureur. Ce qui a frappé l’écrivain, ce n’est pas seulement le désespoir, mais aussi la dignité et la force qui transparaissent sur les visages meurtris des travailleurs en quête de rançon. Les photographies consacrées aux camps d’internement de la population d’origine japonaise aux États-Unis après l’attaque de Pearl Harbor ont aussi une force documentaire : des images qui témoignent d’un chapitre méconnu de la guerre sur le sol américain.

CHAMBRE Centre italien de photographie (via delle Rosine, 18. Entrée 10 euros). Du 19 juillet au 8 octobre 2023, caméra.a

Dans un atelier d’artiste : Jonathan Guaitamacchi

L’atelier du peintre Jonathan Guaitamacchi, à Turin.

Nul mieux que son auteur ne peut décrire une œuvre d’art. Et, si la rencontre a lieu dans un atelier, l’occasion est vraiment unique. Dans son atelier au cœur de Turin, Jonathan Guaitamacchi crée des paysages urbains en noir et blanc, des peintures d’une grande force et suggestion. Guaitamacchi travaille dans l’espaceentre dans la troisième dimension et adopte le langage de l’architecture.

Pour plus d’informations, écrivez à: jguaitamacchi@gmail.com

Où dormir à Turin

Best Western Plus Hotel Gênes, via Paolo Sacchi, 14/B. Quatre étoiles à côté de la gare Porta Nuova. Chambre double avec petit déjeuner à partir de 100 euros. albergogenova.it

Hôtel Victoria Turin, via Nino Costa 4. Boutique-hôtel au cœur de la ville, avec des espaces communs cosy dans des salons à l’anglaise. A disposition des hôtes le spa avec piscine. hotelvictoria-torino.com

Où manger

Restaurant La Pista, à Lingotto, Turin. Photo de Barbara Corsico.

La pistepar Nice 262.
Au quatrième étage du complexe historique du Lingotto, dans une grande salle donnant sur la mythique piste d’essai de Fiat, le chef Fabrizio Tesse propose son menu gastronomique avec des références à la cuisine régionale du Piémont et de la Ligurie. A partir de juin, il est possible de réserver une table sur la terrasse de la cour du Lingotto. Menu dégustation 85 euros. ristorantelapista.com

Le soufflé glacé de la carte du restaurant La Pista. Photo de Chiara Inglese.

dame coolvia Ormea, 6bis.
La philosophie de la piola, dans une tonalité moderne. Le menu est un triomphe de la cuisine piémontaise, bien exécuté. A goûter la joue braisée au nebbiolo et le sabayon froid aux pâtes au moscato et à la semoule de maïs. madamapiolatorino.it

Je remplis le menu de Madama Piola, à Turin.

fromages Borgiattino, Corso Vinzaglio 29.
Le royaume des fromages artisanaux piémontais, où vous pourrez déguster les trésors laitiers de la région, de Bra à Robiola, de la montagne Gianduiotto à Raschera, de Toma à Castelmagno. borgiattino.com

Dégustation « Extra Vermouth – Turin’s Vermouth™ time, arômes et saveurs à savourer » à La Drogheria – Cocktail Bari, à Turin.

La Drogheria – Bar à cocktailsPiazza Vittorio Veneto, 18/d.
L’endroit idéal pour se détendre, immergé dans l’immense beauté de la Piazza Vittorio Veneto, en savourant un apéritif « made in Turin ». Cela devient une véritable expérience avec l’initiative. vermouth supplémentaire – Turin Vermouth™ Hour, arômes et saveurs à déguster (turismotorino.org).

La salle des vinyles du restaurant Pastis à Turin.

pastisEmanuele Filiberto place 9B.
Endroit charmant avec des tables même en plein air, sur une place aux airs parisiens et une carte qui sent bon la Sicile. La carbonara di tonnara préparée avec du thon ficazza (salami), une délicatesse typique de la région de Trapani, est incomparable. Les avantages? La programmation culturelle dense et la salle des vinyles, avec une table, des fauteuils et un tourne-disque pour écouter des disques 33 tours ramenés de chez soi. À partir du 22 juin, les espaces de la Conserveria Pastis de Turin, sur la Piazza Emanuele Filiberto 11, accueilleront l’exposition personnelle de la photographe Francesca Robiolio Bose, mon lieu d’échange. Bref, voici un lieu de rencontre, au mobilier ancien coloré, géré avec passion. pastistorino.com

Où acheter

Sarfattini, via Maria Vittoria 22/C.
Large sélection de bijoux uniques, au look vintage, créés par Stefano Balsano.

perroquet et palmiervia Maria Vittoria 28/G.
Vêtements, chaussures et parfums sélectionnés, présentés dans le magasin sous forme d’installations de mode par Lucilla Schiva. loroypalmera.it

Information

tourismetorino.org

turismotorino.org/it/esperienze/cultura/arte-contemporanea/musei-fondazioni

Carte Turin+Piémont: Avec la Torino+Piemonte Card (durée variable de 1, 2, 3 ou 5 jours consécutifs) vous avez un accès gratuit ou réduit aux musées et expositions les plus importants de Turin, dans les châteaux, forteresses et Résidences Royales de Turin et du Piémont. Tarif : à partir de 29 € et également disponible en version Junior à partir de 18 € pour les moins de 18 ans.